lundi 14 novembre 2011

(500) jours ensemble

Et si j’étais un peu sérieuse.

Avec l’âge me vient parfois cette envie, ce besoin de poser un peu mes valises et mes âneries pour dire de vraies choses, presque des trucs intéressants (mais là il ne faut peut être pas rêver !)

Alors aujourd’hui je vais vous parler cinéma, enfin plutôt DVD… bref long-métrage. 


Pour conclure un week-end en demie teinte placée sous le signe de la résignation, je me suis décidée à enfin regarder un film acquis il y a déjà plusieurs semaines et qui commençait à me faire de l’œil de manière insistante sur mon étagère. 

(500) Jours ensemble. Une comédie ? Du romantisme ? Un film d’auteur ? Que sais-je…
Je n’ai acheté ce film que pour la présence de Zooey Deschanel que j’aime beaucoup, la présence de Joseph Gordon-Levitt n’est pas pour me déplaire lorsque je lance le film.

Le seul retour que j’ai eu sur l’œuvre c’est un « N.A.Z.E » extrêmement bien articulé par ma coloc, je ne m’attends donc pas à un chef d’œuvre, peut être même pas à un bon film, et pourtant.

Au départ un peu critique, je rechigne sur la fausse ressemblance avec Amélie Poulain et autres œuvres en ayant découlé, une narration à la Pushing Daisies assumée… des retours spaciaux temporels bien amenés… ma défense s’effrite. 

Et là le drâme, une jolie histoire, bien servie, presque réelle, comme ce bonheur fugace que les protagonistes semblent un instant toucher du bout des doigts. Un élan de romantisme vécu côté mâle qui redonne espoir, une indépendance féminine qui rappelle des souvenirs, des incertitudes, des petits moments de beauté, le tout sur une bande son agréable à l’oreille. 



Alors oui, ce film n’est peut être pas une révolution du genre, il ne marquera sans doute pas les esprits comme l’un des grands chef d’œuvre de ce siècle mais il restera une petite bulle de poésie en ce dimanche un peu froid de novembre, une parenthèse qui m’a rappelé que peu importe les risques il fait parfois bon de tomber amoureux. 



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