vendredi 13 juillet 2012

Vis ma vie de CM

Je fais un drôle de métier. L'un de ceux qu'on n'arrive pas à expliquer à ses grands parents, qui inquiète les parents qui ne trouvent pas l'activité assez sérieuse puisque non-concrète, que les trentenaires dans le vent désignent comme "à la mode" et qui fait rêver les adolescents du monde entier. 

Je suis community manager ce qui équivaut à dire que je passe l'essentiel de mes journées sur Facebook. (c'est à ce moment là du récit que l'adolescent verse une larme, ouvre la bouche en grand et note dans un coin de sa tête d'en parler à la conseillère d'orientation). 

Je suis community manager ce qui équivaut à dire que je suis un peu touche à tout mais touche pas à ça, c'est pas ton domaine. Vous ne comprenez pas ? C'est normal, parce que mon activité, mon hobby, que dis-je mon gagne pain est un poil complexe sous des dehors vachement in. 

Mon coeur de cible : les clients, mon terrain de jeu : les médias sociaux. C'est aussi simple que ça. Devant les clients avares de questions, de remarques ou suggestions, je dois être un serveur parlant, une oreille humaine, un clavier réconfortant, des doigts qui vendent l'impossible et celle qui en toutes circonstances rassure, écoute, fidélise et temporise (même le soir et surtout le week-end)

Ça parait drôle comme ça et la plupart du temps, croyez-moi, ça l'est vraiment ! Avoir une fenêtre directe avec les gens est un sacré privilège, pouvoir parler aux clients, savoir ce qu'ils veulent, leur rendre service, c'est un pouvoir extraordinaire. Et quand on obtient un RT à la fin de la journée, sachez que je reprends le train en sens inverse l'esprit tranquille. 

Oui je fais un métier étrange, à mi chemin entre la com, le marketing, la relation client, avec toujours un oeil sur le droit (ma formation initiale), un avis concernant le graphisme et l'envie que techniquement tout se passe bien. Je viens de laisser un défis qui m'a appris tellement plus que je ne saurais vous en dire sur ces pages, je vais bientôt arborer un autre challenge qui dépasse tout ce que j'aurais pu imaginer. J'ai une montagne qui m'attends, mais encore heureux, je sais désormais où caler mes prises sur cette pente abrupte. 



A suivre... 


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